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Fragments d'Elle

Fragments d'Elle
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20 juillet 2007

A toi qui me manque.

T,

J’ai longtemps pensé à t’écrire cette lettre.
Cependant, en moi, les émotions et les sentiments, le passé et le présent se mélangeaient sans cesse, créant un épais brouillard de confusion.
Il m’a fallu du temps pour dissiper cette gêne.
Aujourd’hui encore, je ne suis pas sûre d’y être totalement parvenue. Mais après tout, est-ce vraiment important ?...

Cela fait exactement un an sept mois et vingt jours que nous sommes ensemble.
Et je ne t’apprends rien en précisant que mon amour pour toi est beaucoup plus vieux. Je ne saurais lui donner un âge exact, mais si cela fait six ans environ que nous nous connaissons, alors je peux dire que je t’aime depuis presque six ans…

C’est vrai. Tu m’as tout de suite plu. D’abord par ton physique : tes grands yeux bleus, ta bouche, tes mains, … Puis j’ai découvert ton humour pour le moins déstabilisant au début. Et avec le temps, tu t’es ouvert à moi, ta personnalité s’est dévoilée petit à petit tout en conservant une aura de mystère qui me fascinait totalement…

J’ai fini par tomber amoureuse de toi…

Comme deux enfants, on a commencé à jouer.
À travers ce petit manège, je cherchais à gagner ton amour…

Et quand je pensais être sur le chemin de la victoire, tu transformais mes espoirs en illusions.

On s’est embrassé plus d’une fois. Et pourtant… Tu agissais toujours comme si rien ne s’était jamais passé.
Tu me rendais folle. Et triste…

Tu sais, je n’ai rien oublié de ce passé qui m’a tant fait souffrir…
Je me souviens parfaitement de notre premier baiser. Je me souviens des choses que tu m’as dites ce jour-là, du message que tu m’as envoyé durant la nuit et de ton intérêt pour moi qui n’a pas évolué.

Je me souviens, quand trois mois avant ton départ en Australie tu m’as embrassée, pour la seconde fois. C’était rue des Granges alors tu me raccompagnais à la porte, celle qui débouche sur la rue. Je me souviens que tu m’as proposé de rester et je me souviens avoir fui… Parce que je ne savais pas à quoi m’en tenir. Je ne savais quelle était la réelle nature de tes intentions. Et aussi parce qu’encore une fois, tout allait m’échapper au moment où l’avion décollerait.

Ce jour-là, je n’ai pas réussi à pleurer alors que mon âme criait à l’agonie.
Puis tu as pris tes distances. Au point de partir sans me dire au revoir.

Ce que je t’ai hais pour cela…

J’ai continué mon petit bonhomme de chemin en ayant pris soin de ranger mes souvenirs, mes espoirs, mes illusions et mes sentiments dans un tiroir au fond de mon cœur. Je l’avais fermé à double tour et j’avais même jeté la clef.

L’été 2005, alors que j’étais à l’autre bout du monde, tu es revenu avec un double pour tout mettre sans dessus dessous.

Tu es rentré.
Je n’ai pas su te résister, malgré les promesses que je m’étais faites, malgré mes principes, malgré ma peur que tout recommence…
Au début de notre relation je gardais pour moi mes inquiétudes quant à la sincérité de tes sentiments. J’essayais d’être aussi légère qu’une plume pour ne pas te peser, je refoulais ma jalousie et mes craintes pour ne pas t’envahir. Je me suis effacée au point de ne plus être moi-même. J’ai pris sur moi en m’efforçant de croire que ça pouvait peut être marcher. Que tu finirais par t’attacher à moi.
J’ai continué d’espérer même quand après avoir fait l’amour tu t’interrogeais à voix haute «  mais qu’est-ce que je fous ?... ».
J’ai souffert (encore) de tes incertitudes mais je suis restée silencieuse en attendant patiemment que notre relation évolue.
Et j’ai eu raison. Parce qu’un jour tu m’as dis « je t’aime ».


Mes sentiments ont mûri en même temps que j’ai grandi : je ne suis plus la petite adolescente qui voulait à tout prix être ta petite amie, je suis une jeune femme qui veut partager ta vie…

J’ai fait des efforts pour te garder près de moi. Je me suis trompée parfois.
Excuse mes maladresses…
Désormais, tu as la certitude que je t’aime plus que tout et qu’il est tout simplement impossible que j’aime autant une seconde fois…

Je sais que mon bonheur se trouve à tes côtés uniquement et je suis prête à tout pour garder cette place...
T, il s’agit là de mon histoire. Ma seule et unique histoire d’amour.
Dans cette lettre, je t’ai tout donné.
Dans cette lettre, je me suis entièrement dévoilée, je t’ai laissé toucher mon âme.
Dans cette lettre, je t’ai tout avoué : mes faiblesses, mon passé, mes espérances, mes craintes…
Tout ça parce que je t’aime et que j’ai confiance en toi.

S’il te plait, n’en abuse jamais.
Et n’ai pas pitié de moi…Je n’attends rien en retour de cette confession.
J’avais juste besoin de partager…

 

 Je t’aime.

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9 septembre 2006

Tout ce que je m'étais risqué à, tout ce que

Tout ce que je m'étais risqué à, tout ce que j'avais construit et conservé depuis 9 mois, tout s'éffondre, petit à petit. Et ça me déchire de l'intérieur. Mais il n'y a rien à faire, juste attendre.
Attendre quoi? Peut-être le retour au passé, comme peut-être rien.
Ca me tue de ne pas savoir, ça me tue de dépendre de quelque chose d'extérieur à moi...
Mais, je n'ai pas le choix... Parce que je ne veux pas baisser les bras, parce que je veux y croire encore, malgré tout.

Il parraît qu'il faut que je m'y fasse, que la vie c'est comme ça, faîte de désillusions. Mais qu'il faut y croire quand même car c'est notre seule raison de vivre, croire.

Des années, des années que j'attendais d'être avec Lui... Des années que j'en rêvais secrètement...
Des années pour y parvenir après la distance et pour finir comme ça.
Ca en valait bien la peine...

28 août 2006

J'ai du mal a trouver mes mots. Tout est melange

J'ai du mal a trouver mes mots. Tout est melange dans ma tete, tout est melange au fond de moi.
C'est nouveau, je n'ai jamais ressenti ca auparavent. Le petit bonheur a l'etat pur, la saveur de l'instant, le rire d'amour, ... Apprendre a aimer (malgre les annees et la distance) en un peu plus d'une semaine.

La tete remplie de souvenirs magiques, je regrette d'etre partie aussi vite. Et j'attends avec impatience le moment ou je reviendrais.

Love you - BlackFairy

11 août 2006

Puisque la distance, je m'accroche au clavier. Je

Puisque la distance, je m'accroche au clavier. Je n'attends que lui...

5 août 2006

Une crise d'angoisse. Il fallait qu'elle trouve

Une crise d'angoisse.
Il fallait qu'elle trouve une issue. Il fallait qu'elle la trouve seule.
Elle a d'abord commence par se rappeler ses paroles, ses mots en pixel qu'il lui avait ecris a travers la complexite du reseau Internet. Ca l'a un peu reconforte, mais ce n'etait pas suffisant. Elle la sentait encore, cette boule de chair en feu peser a l'interieur.
Alors, elle a decide de mettre son corps a l'epreuve, pour qu'il ne puisse plus rien resentir.
Elle est allee a la piscine.
Apres de nombreuses longueurs, elle a mis la tete sous l'eau. Elle y est restee jusqu'a ce que son corps lance une alerte, l'instinct de survie. Elle a releve la tete et a inspirer profondement. En s'engouffrant dans sa gorge, l'air lui faisait presque mal.
Les gens autour la devisageaient. Mais elle s'en foutait pas mal... Elle se sentait deja mieux.
En rentrant, elle s'est rapidement sechee puis a enfile son jogging, un tee-shirt et ses baskets. Elle n'avait pas encore fini...
Elle est partie, le soleil etait un peu lasse dans le ciel, il s'endormait peu a peu sous les carresses des nuages. Elle est revenue, Reine Lune avait pris la place, ses disciples l'entourant comme pour l'annonce d'une grande nouvelle.
Elle s'est assise dans l'herbe, la tete tournee vers cette assemblee.
Son visage rouge, le corps chaud d'efforts, une goutte de sueur perla entre ses seins.

Et elle s'adressa aux etoiles du bout des levres : "veillez mes nuits..."

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30 juillet 2006

Tout ce qu'il faut c'est y croire. Mais surtout

Tout ce qu'il faut c'est y croire. Mais surtout vouloir y croire.

30 juillet 2006

'Cause I broke it again

Elle sait que les choses ne peuvent plus durer ainsi. Mais, c'est tellement dur de changer. De prendre sur soi. Ne plus chercher le reconfort chez les autres, le trouver au fond de soi. Avoir confiance en ceux qu'elle aime. Le doute est devenu une obsession. La moindre phrase mal tournee, le moindre mot en trop, un geste reveillent en elle un sentiment qui la ronge totalement. Son corps le ressent. Il est malheureusement l'objet physique, celui qui transmet les maux de l'interieur.
Elle doit changer, elle le sait. Elle doit se remettre en question. Se poser des questions. Mais les bonnes cette fois. Celles qui la feront avancer et non souffrir.
Elle doit penser a elle, a son futur. Se dire que personne n'est indispensable, sauf sa famille.
Le monde bouge, les gens vont et viennent. Les vies s'entre choc. Juste se dire que ce qui ne tue pas rend plus fort. Apprendre a relativiser, a dedramatiser.

C'est un long travail sur elle-meme qui l'attend.
Un travail qu'elle doit effectuer seule.
Avoir des objectifs, les atteindre.
Ne pas seulement en rever.

13 juillet 2006

A l'intérieur il fait chaud. Non pas une chaleur

A l'intérieur il fait chaud. Non pas une chaleur étouffante, mais plutôt douce, enivrante.

18 avril 2006

Les fées ne sont pas des anges. Elles sont

Les fées ne sont pas des anges. Elles sont malicieuses voire perverses par moment. Mais elles ne sont pas méchantes. Elles aiment qu'on les regarde, qu'on les désire. C'est comme ça qu'elles se sentent exister. A travers le regard des autres. Elles ont besoin d'être aimé, toujours, sans pause. Alors elles jouent de leur atouts pour titiller l'intérêt de leur entourage.  Et quand leurs efforts ne portent pas leur fruit, elles se sentent frustrées, malheureuses...

14 avril 2006

Enervée. Ouais, j'suis sacrément enervée là... Et

Enervée. Ouais, j'suis sacrément enervée là... Et c'est con parce que j'arrive vraiment pas à me calmer. En plus, tous les gens autour de moi me saoulent. Tout ce qu'ils disent ou font m'exaspère. J'ai une envie folle de leur coller des baffes, de cracher à la gueule de leur ptit bonheur tout rose ou alors d'enfoncer un couteau dans leur plaie joliment saignante. J'en veux à tout le monde parce que je suis encore dans l'ignorance! Et ça m'enerve. Putain, ça m'enerve... Je m'en veux, j'enrage contre moi-même d'être ce que je suis et je deteste les gens qui me plaignent autant que ceux qui ne me plaignent pas. De l'air. Ouais j'ai besoin de prendre l'air. Marcher, me griller une clope même si je fume pas ou me rouler un join, tiens, pourquoi pas. Ca pourrait peut-être me calmer de m'enlaidir un peu plus. De m'autoblaser au point de baisser les bras et me résigner à être cette larve maladive qui traine sa bizarerie depuis bientôt 1ans et demi.
Fait chier, c'est pas fini tout ça...
Et l'autre con qui se sent obliger de m'agresser à chaque fois qu'il s'adresse à moi. Lui aussi, il me gonfle sérieusement. J'peux pas y échaper mais j'me sens pas vivre encore longtemps à ses côtés. Qu'il se frotte pas trop à moi, j'suis assez remontée pour faire des saloperies là... "Ma fille", bientôt il va se le mettre où je pense.
Ouais, en fait, je flippe. Rha, c'te conne, je me fais peur toute seule... Pff, bravo, bravo... Je sais ce qu'il me reste à faire maintenant.
Bonsoir.

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